La résolution collaborative de problèmes est plus que le travailler ensemble. Elle associe la résolution individuelle de problèmes et le processus collaboratif de personnes qui apprennent tout en travaillant ensemble. Cette compétence peut ne pas avoir été acquise à l’école, puisque le savoir s’y vérifie généralement par la réponse individuelle à des questions. Ceci pourrait être porté à changer. Si le savoir traditionnel continue d’être important, les élèves doivent apprendre à expliquer clairement ce savoir aux autres pour arriver à résoudre collectivement des problèmes complexes. En société et, conséquemment, dans les organisations, il est important d’établir une compréhension commune du problème et de cheminer collectivement vers la solution. Cette ouverture rend beaucoup plus facile la passation de tâches et facilite la reconnaissance du travail de chacun. L’atmosphère de travail peut donc, elle aussi, y gagner.
L’importance de la résolution collaborative de problèmes est d’autant plus grande pour le secteur des technologies de l’information (TI) où les technologies émergent avec une variété et une vélocité impressionnantes. Combler les compétences requises dans une organisation par l’embauche d’une personne experte peut être ardu. Les compétences liées au savoir-faire (hard skills) ne permettent pas nécessairement de mieux s’adapter au changement ; ce sont plutôt les compétences liées au savoir-être (soft skills), comme la collaboration et la résolution de problèmes qui favorisent cette faculté d’adaptation. Tel qu’indiqué dans notre dernier Diagnostic sectoriel, ces compétences sont d’ailleurs parmi le top 5 des compétences essentielles pour les professionnels en TI.
Le secteur des TI fait face à un défi double. Non seulement le secteur est propice aux changements rapides, mais il existe également des freins à la résolution collaborative de problèmes. D’une part, le préjugé fort tenace du geek aux aptitudes sociales peu développées renforce l’idée qu’une compétence relationnelle comme la collaboration est peu pertinente dans ce type de profil. Une grande erreur de la part des ressources humaines serait d’excuser la propension d’un individu à travailler seul, sachant que l’écart entre ses compétences et celles requises par le poste en question peut s’agrandir. Une autre dimension propre à l’industrie est une variation du syndrome de l’imposteur, qui revient à se considérer savant lorsque l’on sait quelque chose que les autres ne savent pas ou encore qui est difficile à expliquer et à partager. De bonnes questions en entrevue pourraient vérifier la capacité de résolution collaborative de problèmes. Par exemple, la faculté de vulgarisation pourrait être évaluée de la façon suivante: « comment expliquerais-tu à un enfant…? ».
La résolution collaborative de problèmes est une compétence d’avenir, particulièrement pour l’industrie des TI. Beaucoup de travail doit être mis dans cette direction, tant au niveau des programmes scolaires, des ressources humaines que des candidats aux professions de demain. Dans cette optique, TECHNOCompétences a d’ailleurs offert en avril dernier la formation « Le développeur : un collaborateur efficace » à une première cohorte. Restez à l’affût : d’autres cohortes sont à l’agenda !
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AUTEUR INVITÉ: Frédéric Lucas Article initialement publié le 22 octobre 2020 sur le blogue La Science de la Vente Formateur du programme offert par TECHNOCompétences
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