L’architecture ARM et les systèmes sur une puce : des compétences qui ont la cote!

Les processeurs ARM, depuis l’arrivée du populaire Raspberry Pi, ont pris de plus en plus place dans le monde des technologies de l’information. Ces petits processeurs compacts et peu énergivores pullulent et sont utilisés dorénavant un peu partout : téléphones intelligents, serveurs, appareils de domotique, ordinateurs, systèmes de sécurité, drones. Ceci est sans oublier les capteurs de tous genres s’intégrant aux véhicules autonomes, aux robots et aux usines 4.0. Snobés pendant de longues années par les utilisateurs de processeurs AMD et Intel plus puissants et plus lourds, ces petits systèmes prennent une place de choix dans la réalité contemporaine. La maîtrise de ce genre de systèmes constituera très certainement une compétence d’avenir. Lumières sur l’architecture ARM. L’architecture ARM ne date pas d’hier L’architecture ARM est fabriquée à partir de 1987 par la société britannique Acorn Computers. Son modèle d’affaires est très différent des autres joueurs. La compagnie ne vend pas elle-même de circuits intégrés. Elle se limite plutôt à accorder des licences aux constructeurs de circuits voulant proposer une architecture ARM. La création par Intel de puces ARM, en compétition avec ses propres technologies, se comprend par ce mode de vente. Il s’agit d’une architecture simplifiée L’architecture ARM intègre des instructions simples qui se traduisent par des circuits électroniques moins complexes, moins chers à produire et plus efficaces au plan énergétique que les puces x86. Traditionnellement, ce que l’on gagnait en simplicité était perdu en performance. Avec le temps, cela est de moins en moins le cas, car l’architecture ARM se complexifie et gagne en puissance, sans nécessairement qu’une perte équivalente en énergie se fasse. L’ODROID-XU4, compétiteur chinois du Raspberry Pi, possède un processeur de 2 GHz à huit cœurs, tout en s’alimentant avec une entrée 5V/4A. Avec une telle sobriété, un ODROID ou un Raspberry Pi pourrait éventuellement s’autoalimenter via des sources d’énergies vertes. C’est dans les systèmes sur une puce qu’elle trône L’avantage de l’architecture ARM n’est pas tant le processeur que ce qu’il permet de faire. En effet, là où l’architecture brille, c’est dans les systèmes sur une puce, de l’anglais system on a chip (SoC).  À partir d’ici, il n’est plus question d’un simple processeur, mais d’un véritable micro-ordinateur, avec toutes les composantes le définissant : processeur, circuits graphiques (GPU), mémoire vive, modem, HDMI, ports USB 3.0, puce Bluetooth, sortie et entrée audio, etc. Dans ces systèmes sur une puce, l’architecture ARM est de loin la plus populaire. Avec l’augmentation croissante des objets connectés, cela annonce de beaux jours pour cette architecture. On en mange et en redemande dans les sites d’emploi La connaissance de l’architecture ARM et des systèmes sur une puce est de plus en plus fréquemment exigée dans certains métiers en TI. Ces compétences deviennent des incontournables lorsqu’il est question de robotique, de systèmes embarqués (embedded systems), de vision par ordinateur et d’internet des objets. Ces compétences sont en demande dans des secteurs aussi variés que le transport, l’agriculture et le secteur manufacturier. Décidément, l’architecture ARM et les systèmes sur une puce sont des compétences qui ont la cote. Pour vous donner une idée, ci-bas un aperçu d’offres d’emplois exigeant ces compétences. Il est peut-être temps de se mettre au Raspberry Pi pour la rentrée! workopolis_ARM

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